Éditions et Multiples
PIB - Blues trottoir, 2023
35 x 50 cm / 400 ex.
Numéroté, offset + gaufrage
Édition produite en 2023 dans le cadre de “Print is beautiful - 20 ans de Lendroit éditions”, l’événement anniversaire de la librairie-galerie-maison d’édition.
Cette affiche en offset fait partie d’un portfolio composé de 20 affiches d’artistes auquel se greffent des documents et supports divers autour de l’édition d’artiste, produits par Jean-Marc Ballée, et rédigés par Jérôme Dupeyrat, Mathieu Renard, Raphaëlle Jeune et Benoît Laffiché.
FRUITS & CLIC-CLAC, 2015
Poster, 70 x 100 cm / 200 ex. offset quadrichromie
BOP #12, Lendroit éditions
Les BOP (Big Offset Posters) sont des posters d’artistes, une carte blanche pour expérimenter une création sous la forme imprimée.
Rose poumon, 2015
Ouate de cellulose, carton, papier, filtre, tabac, 11 x 9 x 5 cm 10 exemplaires numérotés et signés + 2 EA + 1 HC
Multiple produit par Lendroit éditions à l'occasion du salon Multiple Art Days à la Maison rouge, 2015.
C’est une catastrophe, 2022
Multiple pour la Boîtes Adventices avec l’association Adventices
Vue de l’exposition collective À branches déployées, Adventices, commissariat : Cyril Jarton et Jérémy Laffon, Usine Pillard, les 8 Pillards, Marseille
Ferme pour conges, 2017
EX PDF, édité par label hypothèse. Projet labellisé par la MSHB, en partenariat avec le CELLAM / EA3206
Impression lambda sur papier Cyclus en 15 exemplaires.
LOVE, 2009
Linogravure, encre sur papier, 56 x 37 cm
10 ex + 1A
Artopik# Une invitation de Ludovic Maucarré
Cause départ Vol.2, 2021
12x18cm / 40 pages / 150 ex.
Couverture : quadrichromie
Cause départ Vol. II (2021) est le dernier volet des inventaires photographiques qui ponctuent la pratique de Babeth Rambault. Cultivant la mise à distance, l’artiste n’en propose pas moins la relecture d’une figure imposée de l’exposition, l’accrochage. Soit des images glanées sur les sites de petites annonces ; prises de vues d’étagères murales photographiées à la hâte par leurs vendeurs à bout de bras, à bout de doigts parfois. Dans une approche écartant l’esprit de sérieux, on lit un éloge de l’occasion, de la seconde main essentielle dans un monde qui déborde. S’illustre à répétition le touchant sans chichi, d’ingénieuses ou malhabiles combines comme autant de ressorts comiques. Mais au delà pointe aussi notre époque ; des corps, des choses, aux prises avec la gravité, la mobilité contrainte, les vies faites d’expédients comme autant de causes possibles. Et jusqu’à l’ironie d’un renversement, le corps devient support en place de l’étagère. Dans son travail Babeth Rambault envisage la photographie comme ce qui fait tenir ensemble sculpture, poésie et désillusion comique. Via une esthétique home-made, elle cultive un goût du simple où cohabitent des éléments considérés sans qualité. Avec détachement, l’artiste compose avec l’impermanence des choses, du tellurique au ménager.
Émeric Hauchard Mercier
Cause départ Vol.1, 2019
de Babeth Rambault, publié par Lendroit éditions, en partenariat avec Béton Caverne.
Édité à 150 exemplaires, 12x18cm, 40 pages,
Impression quadrichromie sur papier 170g
Graphisme : Justine Molkhou
Feu la rampe, 2012
Intervention sur un livre existant
1,5 x 21,7 x 13 cm
Gris moyen, collection de livres d’artistes initiée par Stéphane le Mercier. En détournant des objets domestiques, Babeth Rambault réalise une critique douce amère de l’univers traditionnellement échu à la gente féminine. Dans son livre de chevet, Les choses superflues de la vie de Ludwig Tieck, elle découvre une source d’inspiration susceptible de pousser plus loin encore ces investigations quotidiennes. Lorsque les deux protagonistes du roman, désireux de se couper du monde, se résignent à brûler les marches et puis la rampe d’escalier menant à leur logis, ils matérialisent une expérience qu’on le peut qualifier d’initiatique. « Ce qui m’intéresse dans ce passage, déclare Babeth Rambault, c’est que la décision d’autarcie des personnages trouve ici son point culminant dans le geste de détruire la colonne vertébrale de leur rapport à l’expérience : la rampe. De cet élément sensément essentiel, ils font un élément superflu pour lui restituer une identité sobrement matérielle de bois de chauffage. » Pour mettre en exergue ce passage, l’artiste a décidé de modifier la pagination du livre, la page décrivant la scène occupe l’espace de la couverture tandis que cette dernière est déplacée à l’intérieur de l’ouvrage. De cette manière, elle recompose à son goût le fil du récit. Ce choix touche alors un summum d’impertinence par lequel les inventions narratives de l’auteur sont mis en tension par le lecteur même.
Stéphane Le Mercier, communiqué de presse de l’exposition Les Douceurs du Péché, Frac PACA, Marseille, 2013.
Contre-attaque, 2022
Exposition Contre-attaque : book blocs et bibliothèques explosives Cabinet du livre d’artiste, Rennes 2022
Commissariat : Vanessa Morisset, Marie Boivent et Aurélie Noury.
Le phénomène des book blocs apparaît à Rome en 2010. À l’occasion d’une manifestation anti-Berlusconi, des étudiant·e·s de l’université La Sapienza ont fabriqué des boucliers de fortune, imitant des couvertures de livres réduites à l’essentiel : la seule mention d’un·e auteur·e et d’un titre en lettres manuscrites sur des supports colorés permettait d’identifier des ouvrages politiques, mais aussi des romans, des nouvelles, des essais théoriques, etc. Ce dispositif, mis au point dans l’urgence et depuis repris partout dans le monde, cristallise à la fois la volonté de se protéger, serait-ce symboliquement, mais aussi celle d’opposer aux forces de l’ordre et aux dirigeant·e·s la résistance de la connaissance, brandie avec ostentation. Ce principe est le point de départ de l’exposition «Contre-attaques : Book blocs et bibliothèques explosives»: à partir d’une sélection principalement issue du fonds du Cabinet du livre d’artiste, l’imprimé pourra être considéré comme objet d’attaque ou de résistance, à la fois métaphoriques et réelles.
Cet événement s’accompagnera d’un workshop, mené par Jean-Baptiste Ganne, à l’occasion duquel les étudiant·e·s du master Recherche Arts plastiques et du master CAPS - Approches créatives de l’espace public travailleront autour de diverses formes d’objets de lutte, comme par exemple des Book blocs (restitution publique du workshop le jeudi 6 octobre, 16h au Bois Perrin).
Avec les œuvres de : Dominique Angel, Robert Barry, Jean-Sylvain Bieth, Barbara Bloom, Denis Briand, James Lee Byars, Amir Brito Cadôr, Stefano Calligaro, Philippe Cazal, Claude Closky, Aaron S. Davidson, Bruno Di Rosa, Juan D’Outremont, Melissa Dubbin, Frédéric Dumond, Sabrina Fernández Casas, Matheus Ferreira, Robert Filliou, Thomas Galler, Jean-Baptiste Ganne, Anne-Valérie Gasc, Jochen Gerner, Noreen Grahame, Rodney Graham, Sabine Hillen, Susan Hiller, Thomas Hirschhorn, Stéphane Le Mercier, Marianne Mispelaëre, Anne Mœglin-Delcroix, Jean-Luc Moulène, Louise Odes Nedearland, Antoinette Ohannessian, Yoko Ono, Adrian Piper, Présence Panchounette, Kiki Picasso, Loulou Picasso, Fabienne Radi, Babeth Rambault, Francis Raynaud, Ed Ruscha, Matthieu Saladin, Roman Signer, Ettore Spalletti, Sammy Stein, Taroop & Glabel, Endre Tót, Christophe Viart, Bernard Villers, Frédéric Vincent, Éric Watier, etc.
La barbe du lotissement, 2013
Recueil de cartes postales couleur détachables / imprimé à 500 exemplaires Édité par N’a Qu’1 Oeil - 19, rue Bouquière // 33000 Bordeaux
“La barbe du lotissement regroupe une série de portraits photographiques de haies, celles qui protègent, isolent, camouflent certaines résidences. Leur opacité leur confère une qualité sculpturale dont leur développement naturel menace les codes esthétiques et sensibles de la mitoyenneté, obligeant le tailleur-sculpteur à un entretien constant. Il me plaît de relever ces signes de tailles alternant rigueur et laisser-aller, désirs d’expression, irrégularités fantaisistes venant troubler l’ordonnancement minimaliste de la haie.”
Babeth Rambault affectionne les inventions hirsutes, anomalies glissées dans les maillons de la chaîne. Son travail s’élabore à partir de choses pré-existantes dans le registre de la culture des restes; un principe de ré-emploi qui lui permet de pousser la fonctionnalité de l’objet vers sa fiction. La photographie est le moyen pour Babeth Rambault de faire tenir ensemble dans une image : sculpture, poésie et désolation comique.