Frontières, Morlaix
Frontières, 2010
Installation multimédia : vidéo DV Pal stéréo couleur, 9,57 min. diffusée sur deux moniteurs, diaporama de dessins diffusé sur moniteur, œuvres issues de la collection du Musée de Morlaix, enceinte, lecteurs dvd et ampli, moquette, scotchs noirs.
Vues de l’exposition Une ville ne sera jamais finie…, lycée Tristan Corbière, Morlaix, 2010
Photo : Hervé Beurel
L’espace d’exposition : une salle de classe aux faux-plafonds modulaires, aux fenêtres hautes orientées plein Nord, vers la ville en contre bas.
Une géographie : celle des espaces extérieurs d’un lycée habité par 1600 personnes, arpentée pendant la résidence de création, au nord la ville, au sud les haies bocagères, à l’est les lotissements, à l’ouest l’agriculture intensive, le bitume des parkings.
Une collection disponible, celle du musée de Morlaix.
Mes dessins sur calques de colonisations des espaces extérieurs par les lycéens, les noms donnés aux espaces, la densité des cigarettes au sol, le mobilier.
Dans une de mes vidéos des cartons précisent les repères géographiques où mon corps, mon oeil sont orientés dans l’espace. Accrochage en regard du paysage extérieur, des coïncidences de vues, de sujet, de lumières, entre existant, œuvres de la collection et vidéo.
Un espace d’exposition géographiquement orienté, mis en relation avec son environnement, l’urbanisation, les paysages qui l’entourent.
Vidéo réalisée lors de la résidence expérimentale de création en amont d’un projet architectural au lycée Tristan Corbière à Morlaix.
La caméra explore les limites et frontières du lycée, sans cesse tournée vers les paysages connexes, allant du rural à l’urbain, voire industriel, sans cesse colonisés par l’homme.
“Lors de la résidence, la caméra de Catherine fut comme une caméra-crayon, celle d’un architecte. Elle a dessiné des plans à même le paysage au fil de l’arpentage des espaces… Il ne s’agit pas d’un film en visite commentée, mais d’un trajet d’artiste inventé à chaque pas avec les méthodes de l’architecte : plan après plan, vidéaste et spectateurs arpentent ensemble les espaces. Tout d’abord chercher la profondeur et, pour cela prendre de la hauteur. Une plongée zénithale, la caméra presque à la place du soleil…”
Roselyne Quéméner, chercheuse en cinéma et audiovisuel Paris 3, Rennes 2, auteur du livret “Lis c’est Tristan” réalisé à l’occasion de la résidence de création.
Translucides , 2008
9 tirages numériques jet d’encre sur papier baryté , dimensions : 60 x 40 cm
Édition en cartes postales jointes au livret de l’exposition, tirage 2000 exemplaires