Le Prisonnier, 2015
Carton, papier hydrophobe, tiges de bois.

« Le prisonnier » reprend la forme de dodécaèdre régulier, appelé aussi solide de Platon. Cette pièce trouve sa source dans la série fantastique anglaise des années soixante du même nom.
On peut y voir un personnage courir sur l’estran, rattrapé et renversé par une grande sphère blanche. Le festival de l’estran fut le prétexte à réaliser cette pièce, qui restait en attente depuis plusieurs années d’un paysage propice. Constitué de carton, de papier hydrophobe et de tiges de bois , la structure constituée de vingt triangles assemblés, fut posée durant deux journées sur le sable de la baie Sainte-Anne à Trégastel. D’un diamètre de 3 mètres, aux limites de la résistance du papier blanc, du bois et du carton, soumise aux poussées du vent, elle évolue sur l’estran en citant dans un paysage granitique chaotique la menace qu’opérait la sphère dans la série.