Everest
Everest joue sur le décalage. Entre une image collective inconsciente d’un massif montagneux synonyme de pureté et d’espace vierge, et la réalité de certaines parties polluées de cette géographie, un contraste fort lie les deux visions.
Produite en quadrichromie, cette sérigraphie fonctionne avec des points de tramage plus ou moins serrés. Cette technique accentue une impression de saleté, de dégradation. Une lecture à distance de la pièce (quelques mètres) est nécessaire pour déchiffrer le sens. Le titre joue pleinement son rôle et renforce ce phénomène de dichotomie.