Commandes
Que le ciel soit toujours bleu, 2016
Résine polyester et fibre de verre, gel coat, fer thermo laqué, 280 x 320 x 108 cm.
L’œuvre a été acquise en 2016 par le conseil départemental du Finistère dans le cadre du 1% artistique lors de la rénovation des bâtiments du siège du territoire d’action sociale de Brest métropole.
Le patio est un espace privilégié pour accueillir une sculpture. Sa couleur « or-nacré » rappelle la couleur des mosaïques byzantines. Le patio nommé aussi puits de lumière porte bien son nom, la lumière étant le sujet de l’œuvre.
L’oiseau, messager de naissance, traverse mon travail en favori attitré.
Trait d’union entre la terre et le ciel, il saute au cou de la beauté.
Toujours prêts à ouvrir notre cage, les oiseaux nous aèrent.
Leur mission ici est de nous faire décoller.
Avec leurs becs élancés, ils dessinent une ligne d’horizon bleu azur. Elle sert de relais visuel vers la voûte céleste que l’on aime de même couleur.
Un ciel dégagé aide à voir la vie en rose.
Dissiper les nuages n’est-ce pas la vocation de votre institution ?
Pourquoi des crayons ?
Le crayon est l’outil de l’expression par excellence, il affiche d’emblée une symbolique colorée. Le rouge et le vert, la vie et l’espoir cherchent toujours à construire un pont.
Avec Charlie, il a pris du galon en devenant emblème de liberté.
On peut croire ici que les crayons clouent les becs. Bien au contraire, par leur tension, ce sont des concentrés d’énergie prêts à tout dessiner, prêts à tout écrire, à tout raconter pour libérer la parole aux quatre vents.
L’art vient à nous, c’est une source d’évasion.
« Sans le rêve, il n’y a pas de poésie possible, et sans poésie, il n’y a pas de vie supportable ».
Serpent à plumes, 2013
Collection particulière, Grenoble
Photo: Jean-yves Brélivet
Du bruit dans les branches, 2013
Commande de la Ville de Bazouges-la-Pérouse
Photo : Stéphanie Gavard, Le Village, site d’expérimentation artistique, Bazouges-la-Pérouse
Du bruit dans les branches
Au jardin de la Motte, les arbres intégrés à l’aire de jeu ont la vedette.
Pour souligner ce triomphe végétal, j’attire l’attention sur l’un de leurs voisins qui, en devenant support, affirme sa dimension sculpturale.
Il présente le plus humain des oiseaux : le manchot.
Son look nous émeut. Sa démarche proche de la nôtre, lui donne du crédit pour se faire entendre.
Ceux-ci nous chuchotent :
« Quand les manchots nicheront perchés, vous perdrez le nord. »
Que leurs paroles glacées fassent boule de neige !
Le souffleur de vers au vert**, 2011
Collection particulière
Photo : Christine Bénadretti
Une vue imprenable, 2012
résine polyester, fibre de verre et polypropylène, 460 x 230 x 210 cm
Vue de l’exposition “Ulysses, l’autre mer”, organisé par le Frac Bretagne à l’occasion des 30 ans des Frac
Jardin Georges Delaselle, Penn Batz, Île de Batz
Photo: Jean-Yves Brélivet
Une vue imprenable, 2012
Collection particulière
Photo : DR
Une vue imprenable
La beauté du paysage rend ce lieu incroyable, pour tenter d’y croire, venez donc vous asseoir.
Les arbres sont des sculptures évolutives. Celui-ci, faute de photosynthèse satisfait à la dynamique fraternelle en dansant une farandole. Tourbillonnantes, les branches s’élancent guidées par le soleil. Au sommet du tronc, d’un nœud tortueux, elles jaillissent partenaires.
La première, proche de la porteuse cherche son geste, elle annonce sa voisine tentaculaire. Après une naissance tourmentée, la suivante reprend son souffle face au serpent menaçant. Toutes ces branches dans un élan solidaire portent en triomphe l’assise panoramique.
Vive les points de vue qui décoiffent : ils dégagent l’horizon.
Les lapins au poulailler, 2010
Collection Ville de St Briac sur Mer
Photo : Mickael Kern
Le souffleur de vers, on n’arrête pas le printemps, 2011
Résine polyester et fibre de verre
Oeuvre acquise par le Conseil Général du Finistère dans le cadre du 1% artistique suite à l’extension du Collège du Val d’Elorn à Sizun. Architecte : Olivia Foussard, Brest.
Oeuvre accrochée dans l’accueil du Collège, en proximité de sculptures réalisées par des élèves du Collège et déjà installées là depuis quelques années.
Photo : Olivia Foussard
“Cet oiseau ne tombe pas du ciel.
Avant d’arriver dans vos murs, il a fait un court séjour au Musée de Pont-Aven pendant l’été 2011, lors d’une exposition intitulée “Greffes au Musée”. Le principe de cette exposition était de mettre en dialogue des œuvres de la collection permanente avec celles d’un artiste. Le buffet d’Ernest Ponthier de Chamaillard avec ses oiseaux sculptés a ainsi retenu mon attention. Comment glorifier ces oiseaux ? Rien de tel qu’un des leurs, d’où ce martin-pêcheur dans l’effort de la gestation. Il fait apparaître le volatile emblématique du couple Eames. Dès les années 50, ces designers américains concevaient du mobilier en matière plastique. Ce matériau est mon matériau de prédilection. L’animal fanfaron rend donc hommage à mes précurseurs. Désormais, le souffleur de vers vous accueille. Un double accueil, tant dans l’établissement que dans la vie. Le titre “on n’arrête pas le printemps” souligne votre jeunesse tournée vers l’avenir. Il rappelle aussi que vous êtes sur un tremplin? Sachez profiter de l’Art, il ouvre les yeux, éclaire l’esprit !”
Jean-Yves Brélivet
Texte du cartel qui accompagne l’œuvre.
Voies d’eau, 1995-1998
Ensembe de 4 fontaines, briques, inox, bronze
Quartier Francisco-Ferrer-Vern-Poterie
Commande de la Ville de Rennes
Gammes à la trompette, Série Voie d’eau, square René Pléven, Rennes
Château d’eau, Série Voie d’eau, Rue Jean-François Millet,
Écho, Square Louis Massignon, Série Voie d’eau, Rennes
Train-citerne, Avenue Haut-Sansé, Série Voie d’eau, Rennes
Photo : Ville de Rennes - Dominique Levasseur
Le chameau, l’eau lui colle à la peau. D’une démarche fluide, il promène la soif.
Phrase tirée du catalogue : “Eau froide, voies d’eau & sous-marins”, texte de Jean-Marc Huitorel, publication de la ville de Rennes.