Igloolik, là où il y a des maisons (ᓄᓇᕗᑦ)
Igloolik, “là où il ya des maisons” (ᓄᓇᕗᑦ)
En Arctique, au Nunavut, un village se nomme Igloolik. A la croisée de nombreuses pistes de chasse inuit, à l’entrée du passage du Nord Ouest il est un lieu stratégique et fragile. Le village est composé de maisons standards canadiennes. Les Inuit, maintenant sédentarisés, sont passés du jour au lendemain de la maison ronde à la maison carrée. Ils vivent le ” confort occidental”, tout en l’adaptant plus ou moins à leurs pratiques ancestrales.
Comment s’arrangent ils de ces transformations, de ces colonisations ? Quelles autonomies énergétiques et politiques sont possibles ?
Ces questionnement sont l’occasion d’une correspondance entre Catherine Rannou artiste et huit personnes* qui réagiront sous forme de notes de bas de page, aux textes, images films qui seront adressés régulièrement par l’artiste, pendant ses déplacements et séjours à Igloolik.
Il sera question dans cette correspondance numérique, de colonisations de territoires, de cartographie, d’architecture, d’import-export, de distorsion des temporalités et des repères spatiaux, de logistique.
Ce sont des relevés qui mesurent par leur cumul et leur chronologie l’espace parcouru. Les échelles des mesures sont variables, les sujets également. C’est un regard transversal, une vision en “coupe 3D” et en mouvement d’une partie du territoire Arctique.
Texte Extrait d’une page du site “Igloolik”
PROTOCOLE DE CORRESPONDANCE :
Plateforme des destinataires :
(CA) Christine Lapostolle, écrivain
(AB) Annick Bureaud, commissaire et critique
(CC) Christophe Camus, sociologue
(JG) Jérôme Guéneau, architecte
(RQ) Roselyne Quemener, chercheuse-productrice
(HR) Hervé Regnault, chercheur-géographe
(CV) Catherine Voison, chercheuse-artiste
(RM) Rafael Magrou, critique d’architecture
(MPC) Marie Pascale Corcuff, architecte
Durée : 3 mois à partir du 1er juillet 2011. Comprenant des temps différents, celui des préparatifs, de l’expédition en dehors d’Igloolik, de la vie à Igloolik, puis du retour.
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Igloolik, 2011
Oeuvre en ligne
Igloolik, “là où il ya des maisons” (ᓄᓇᕗᑦ) 2011
En Arctique, au Nunavut, un village se nomme Igloolik. A la croisée de nombreuses pistes de chasse inuit, à l’entrée du passage du Nord Ouest il est un lieu stratégique et fragile. Le village est composé de maisons standards canadiennes. Les Inuit, maintenant sédentarisés, sont passés du jour au lendemain de la maison ronde à la maison carrée. Ils vivent le ” confort occidental”, tout en l’adaptant plus ou moins à leurs pratiques ancestrales.
Comment s’arrangent ils de ces transformations, de ces colonisations ? Quelles autonomies énergétiques et politiques sont possibles ?
Ces questionnement sont l’occasion d’une correspondance entre Catherine Rannou artiste et huit personnes* qui réagiront sous forme de notes de bas de page, aux textes, images films qui seront adressés régulièrement par l’artiste, pendant ses déplacements et séjours à Igloolik.
Il sera question dans cette correspondance numérique, de colonisations de territoires, de cartographie, d’architecture, d’import-export, de distorsion des temporalités et des repères spatiaux, de logistique.
Ce sont des relevés qui mesurent par leur cumul et leur chronologie l’espace parcouru. Les échelles des mesures sont variables, les sujets également. C’est un regard transversal, une vision en “coupe 3D” et en mouvement d’une partie du territoire Arctique.
Texte Extrait d’une page du site “Igloolik”
PROTOCOLE DE CORRESPONDANCE :
Plateforme des destinataires :
(CA) Christine Lapostolle, écrivain
(AB) Annick Bureaud, commissaire et critique
(CC) Christophe Camus, sociologue
(JG) Jérôme Guéneau, architecte
(RQ) Roselyne Quemener, chercheuse-productrice
(HR) Hervé Regnault, chercheur-géographe
(CV) Catherine Voison, chercheuse-artiste
(RM) Rafael Magrou, critique d’architecture
(MPC) Marie Pascale Corcuff, architecte
Durée : 3 mois à partir du 1er juillet 2011. Comprenant des temps différents, celui des préparatifs, de l’expédition en dehors d’Igloolik, de la vie à Igloolik, puis du retour.
Matérialité : mise en espace en temps réel au Centre d’art Passerelle à Brest, édition papier et en ligne en 2012