David
Ryan

MÀJ . 30.10.2024

Eternal Refuge

Une fable en trente épisodes, basée sur des faits réels dans une forêt imaginaire ou non («L’ultime film
de John Borman?») ou tout simplement dans une île réelle, presque, dont la fonction première fut jadis
la forclusion, le bannissement des indésirables, le rejet des fous, des querelleurs, la tolérance de
quelques égarés alternatifs communautaristes ou mieux encore d’une promenade pour une poignée
d’innocents contemplatifs, un peu décalés, en mal de science-fiction ou d’apparition des
anges…d’indiens.
Guerilla ou Invisibilité, Connivence ou Coexistence ? : Une fable où il faudra malheureusement
choisir, à un moment donné.
D’un côté, un avatar de guerilla comme crispation de tous les cycles historiques de confrontation
sociale et politique, et de l’autre l’Invisibilité comme lieu de l’amour caché, d’un monde qui se
construirait adossé au monde existant sans l’ignorer. Des espaces, sans qualité immédiate, devenus des
territoires ou des prétextes de rupture inavouée, de pouvoirs injustifiés qui entravent l’apparition de la
COEXISTENCE, de nouveaux mondes concrets, thème central d’Eternal Refuge.
La fable relate la naissance de Mister Lucky (Le chasseur de trèfles) et d’autres évènements apparus
récemment dans une des vies et chutes de David Ryan. Dans une ennuyeuse forêt, il croise l’errance
d’une jeune femme au manteau de fleurs, passante déterminée, à trouver en soi le refuge, à faire
coexister en elle tous les amours possibles, leurs complémentarités.
Il s’agit surtout de l’amour perdu, du désespoir qui en découle. De la COEXISTENCE qui s’efface,
par intermittence, puis réapparaît sous différentes formes, sous des montagnes de poncifs, de trahisons,
de voltefaces, de viols et de massacres, de forces cyniques, d’utopies grotesques ou usurpées,
d’obsolescence, d’injonctions post-techno culturelles : de la faillite et du déclin, de David Ryan un peu
aussi ?…non plus simplement d’une résurgence de la «Disobediance», du refus de la fin de la
COEXISTENCE.
Une fable comme un dépressif d’abord, puis quand toutes les désillusions auront disparu, comme un
remède à ne plus dominer de sa doxa le monde ou du moins ce qu’il va nous en rester, c’est à dire:
Nothing!!! Pas rien juste Nothing tel que M.Foucault l’exprimera dans son dernier cours «un monde
nouveau ne peut pas se construire à partir ou en rompant avec l’ancien système» Très dure entreprise
que de partir de Nothing at all.
Un épisode est dessiné chaque semaine, diffusé chaque lundi matin. La structure employée de
l’épisode se réfère, indirectement, à la Divine Comédie de Dante, description horrifiante de son
époque avant la recherche de l’apaisement, de l’amour céleste.
Des épisodes comme des chants de l’amour, de l’idéal perdu cher à l’effondrement de David Ryan: au
Purgatoire, à l’Enfer, au Paradis…en attendant «autre chose» non-répertorié dans l’ancien monde.


Technique : Fusain sur papier - Dimensions : 150cm x 130cm – Année : 2013

ER 1 > Introduce
ER 2 > First Limit (a Zoocube land)
ER 3 > Trick’s stories (Time to Go)
ER 4 > Deep down Under (No Way out)
ER 5 > Captive of Silence
ER 6 > Make believe it’s nothing (obscured by Mister Kiss kiss Flop Flop)
ER 7 > And holy finger said i’d kill for something stronger
ER 8 > She saw nothing !
ER 9 > She write the book of love and the dirty’s men sing : “Barbare Haine, tu es ma reine !!!”
ER 10 > the wretched dog (a good doggy)
ER 11 >  I shan’t go, I shan’t go, I shan’t go (j’irai pas, j’irai pas, j’irai pas)
ER 12 > It’s good to be flux !!!
ER 13 > The Miam miams’s Colony. They call me the trail blazor-electric razor
ER 14 > God rot good men !!! declare Mr & Mrs Frontex
ER 15 > Vers le pays de l’Ulcère où l’on refuse de vivre et d’oublier
ER 16 > DENFER 1 (Half in love with easeful death)
ER 17 > The way out to NOTOXICLAND
ER 18 > Ain’t no turning back
ER 19 > Pleasuring, Pleasurable (Hey!, little anal dwelling butt painter)
ER 20 > Quizas quizas quizas ??? (Quand tu vis, je vis ; quand tu meurs, je meurs et quand je meurs ?…je vis !!!)
ER 21 > Naissance du chasseur de trèfles
(Everybody’s got something to hide except me and my monkey)
ER 22 > Nothing like a friend
ER 23 > The family and the fishing net
ER 24 > Open your kingdom
ER 25 > Welcome !!!
ER 26 > Little queenie
 ER 27 > Commères and compères : leurs rumeurs diffamantes…