En pensant la peinture sous ses multiples définitions et en utilisant les possibilités extrêmement variées de ce médium, y compris dans ses marges, les interventions épurées de Flora Moscovici nous révèlent la profondeur picturale des espaces où elle est invitée. Le coup de pinceau avec ses maladresses, la tâche un peu sale, la lueur magique et l’aspect domestique de la peinture murale sont autant de points mêlés qui pourraient participer à définir cette recherche artistique. « On ne vit pas dans un espace neutre et blanc » aime à rappeler Flora Moscovici. Du sol au plafond, elle applique ses couleurs à la brosse ou au pistolet dans de subtils dégradés. Elle recouvre et révèle simultanément […]
En pensant la peinture sous ses multiples définitions et en utilisant les possibilités extrêmement variées de ce médium, y compris dans ses marges, les interventions épurées de Flora Moscovici nous révèlent la profondeur picturale des espaces où elle est invitée.
Le coup de pinceau avec ses maladresses, la tâche un peu sale, la lueur magique et l’aspect domestique de la peinture murale sont autant de points mêlés qui pourraient participer à définir cette recherche artistique.
« On ne vit pas dans un espace neutre et blanc » aime à rappeler Flora Moscovici. Du sol au plafond, elle applique ses couleurs à la brosse ou au pistolet dans de subtils dégradés. Elle recouvre et révèle simultanément l’environnement et ses usages brouillant les frontières entre art et aménagement.
Ses peintures modifient la perception de l’espace et convoquent différentes temporalités, celle du geste pictural, la mémoire du lieu, et l’histoire de la peinture entre sacré et vernaculaire.