Samir
Mougas

03.09.2024

Devices of paranoia

Vues de l'exposition personnelle Devices of paranoia , Galerie ACDC, Bordeaux, 2010

Sans titre (reverse-engineering #1), 2010
Sans titre (reverse-engineering #2),
2010
Sans titre (reverse-engineering #3)
, 2010
Collage, graphite et crayons de couleurs sur papier Wingo 200g
Dimensions : 65 x 50 cm

Les Hexanimaux (maquette pour une sculpture monumentale), 2009
Impressions laser, enduit acrylique, panneau de particules, aluminium, colle, pigments, contre-plaqué
Dimensions : 96 cm x 48cm x 38 cm

courtesy Galerie ACDC, Bordeaux

Warning Object, 2010
Acier, acier inoxydable, coating industriel, 250 cm x 1200 cm x 500 cm
Edité en 2 exemplaires

courtesy Galerie ACDC, Bordeaux.

Propaganda, 2010
Acier, plexiglas, résine polyester, résine epoxy, fibre de verre, laque automobile, contre-plaqué, panneau de particules, carton
Dimensions : 250 cm x 74 cm x 74 cm

courtesy Galerie ACDC, Bordeaux
Samir Mougas © Adagp, Paris

DEVICES OF PARANOIA

Traversant un continuum de sources et de formes très précises, à la manière d’un continuum espace/temps, Samir Mougas présente à la galerieACDC son exposition personnelle DEVICES OF PARANOIA.
Il active, en réel mécano, des dispositifs dynamiques et expressifs par la présence de dessins-collages, de sculptures-satellites et d’axes modifiant l’espace. Le tout relevant d’une géométrie emprunte d’inventeurs et d’inventions géniales, d’artefacts et de véritables objets visionnaires.
Samir Mougas, spécialiste de l’ingénierie décomplexée, récupère et remoule un carter de tondeuse a gazon, perturbe et manipule la rétro-conception, de petites formes usinées et les architectures de Buckminster Fuller.

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Le grand continuum sources/formes de Samir Mougas.

Arrêt provisoire sur détail : le dessin de ce mécanisme semble véridique, l’objet en question peut fonctionner. Mais à quoi sert-il ?

Sûrement pas à produire une nouvelle forme d’énergie ou à déceler un minerai inconnu. Mais peut-être bien à émettre des signaux divers. à nous renvoyer les signes de la ressemblance, « à tout faire parler. C’est-à-dire à faire naître au-dessus de toutes les marques le discours second du commentaire. Le propre du savoir n’est ni de voir ni de démontrer, mais d’interpréter. » 1
Bonne réception, à vous.

Lauren Huret

  1. Michel Foucault, in Les mots et les choses, éd. Tel Gallimard.