”(…) les portraits photographiques de Vincent Gouriou font fléchir les certitudes et les attentes. À différents degrés, ils troublent la frontière tracée entre masculin et féminin, nuancent la définition de ce qui forme une famille, et contreviennent à l’idée même de norme, qu’elle soit morale, sociale, physique ou sexuelle. (…) Parfois sous-exposées, les photographies de Vincent Gouriou baignent dans une atmosphère un peu froide, aux teintes minérales. Les nuances colorées oscillent entre le gris, le bleu et le vert pâle, sans que l’on sache s’il faut les appelerardoise,cendre,cobalt,perle, ou encorecéladon. Rien n’est définitif, ni monolithique. Au contraire, […]
”(…) les portraits photographiques de Vincent Gouriou font fléchir les certitudes et les attentes. À différents degrés, ils troublent la frontière tracée entre masculin et féminin, nuancent la définition de ce qui forme une famille, et contreviennent à l’idée même de norme, qu’elle soit morale, sociale, physique ou sexuelle. (…)
Parfois sous-exposées, les photographies de Vincent Gouriou baignent dans une atmosphère un peu froide, aux teintes minérales. Les nuances colorées oscillent entre le gris, le bleu et le vert pâle, sans que l’on sache s’il faut les appelerardoise,cendre,cobalt,perle, ou encorecéladon. Rien n’est définitif, ni monolithique. Au contraire, l’indécision – fût-elle chromatique ou sémantique – préserve le travail de Vincent Gouriou des standardisations de tout ordre.”
Extrait du texte de Lilian Froger, commandé par Documents d’Artistes Bretagne à l’occasion de la publication du dossier de Vincent Gouriou sur le site ddab.org