Living on the border
Commissariat : Justin Polera
Performeur.ses : Maria Ladopoulos, Mickey Mahar, Omagbitse Omagbemi
Photo : Robert Trieger et Roman März
Living on the border, 2020, verre, acier, bandages, tissus, dimensions variables
Living on the border, 2020, performance
Living on the border, 2020, performance
Living on the border, 2020, verre, acier, bandages, tissus, dimensions variables
La performance intitulée Living on the Border, d’après un texte de Leonora Miano explore les enchevêtrements délicats et dynamiques entre soi et l’autre. L’artiste a été inspiré par la manière dont l’auteur concoit la frontière comme un lieu d’habitation et d’hospitalité où l’un peut être soit fidèle, soit déloyal envers l’autre. «La frontière, telle que je la définit et l’habite, est le lieu où le monde se touche, inlassablement. Le lieu de l’oscillation constante: d’un espace à un autre, d’une sensibilité à une autre, d’une vision du monde à l’autre. La frontière évoque une relation. (1)» Transposé plus précisement aux relation humaine, la frontière devient un espace flou, malléable, en hybridation ou se joue et se négocie la distance et l’intimité. Fanny Gicquel s’intéresse depuis longtemps aux notions «d’espace personnel» et de distanciation sociale, qui semble désormais omniprésent.Les sculptures agissent comme des instruments de mesure pour marquer la distance entre les corps en mouvement.Chaque objet crée une relation entre l’objet sculptural et le corps en tant qu’objet, questionnant la relation sujet-objet. Ici l’objet a une double fonction: d’une part il marque la frontière entre les corps mais d’autre part c’est une extension du corps qui permet d’atteindre et de toucher l’autre. Une fois accrochée, la sculpture rappelle des contours des corps extérieurs mais aussi une ligne de texte écrite et une partition pour la chorégraphie du mouvement ou du son.
1 - Léonora Miano, Habiter la frontière, p.25
Téléchager la feuille de salle : feuille-de-salle-living-on-the-border.pdf